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Communiqué du Comité de suivi contre les politiques de criminalisation
Les 21, 22 et 23 mai 2024, le président du Conseil Tunisien pour les Réfugiés et plusieurs employés de l’organisation comparaîtront devant le juge d’instruction du Tribunal de Première Instance de Tunis, dans le cadre de l’émission d’un appel d’offres pour l’hébergement de réfugiés et demandeurs d’asile dans des foyers non classés à Tunis, dans le cadre de l’hébergement temporaire des cas les plus vulnérables de mineurs non accompagnés et de femmes enceintes. L’appel d’offres s’inscrit dans le cadre du respect de la transparence, de la transparence administrative et financière et des lois régissant le travail des associations.
Le Conseil tunisien pour les réfugiés fournit ses services dans le cadre de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et de son Protocole de 1967, tous deux ratifiés par l’Etat tunisien.
Le travail du Conseil tunisien des réfugiés est criminalisé non pas pour des raisons administratives et financières, mais pour des services humanitaires aux groupes vulnérables que l’État tunisien abandonne malgré ses engagements en vertu des conventions internationales, africaines et arabes relatives à la migration et à l’asile.
Le Comité de suivi souligne la nature purement politique du mandat de perquisition, qui contredit les instruments internationaux signés par l’État tunisien, et demande qu’il soit mis fin aux politiques de criminalisation de la solidarité avec les migrants et que toutes les personnes arrêtées soient libérées et que toutes les poursuites engagées à leur encontre soient abandonnées.
Dignité pour les réfugiés et les demandeurs d’asile
Nous aiderons toujours les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants.
Comité de suivi contre la criminalisation des politiques de solidarité